Gazette OGARUN #6 - Aout 2020
Les gazettes
0 COMMENTAIRELes congés d’été s'achèvent pour plusieurs millions de français. Pour beaucoup d’entre nous, ces deux mois furent l’occasion de redécouvrir notre pays. Retour sur ces vacances en circuit-court :
NB : Quand on réside à Lille, la notion “vacances en circuit-court” est un peu galvaudée.
Nous prenons avec Anne-Sophie mon épouse la direction des Pyrénées en prévoyant une halte de deux jours à Cheverny (Loir-et-Cher), ses châteaux et ses vignobles.
Arrêt plaisir aussi. La maison d’hôte qui nous accueille borde une forêt immense. Après une bonne nuit, nous partons pour un footing matinal dans les bois, à jeun. La maîtresse des lieux nous propose d’emmener son toutou, une Jack Russell prénommée Pastille. Il parait que ce sont des chiens toniques et infatigables.
Partis pour une heure de footing, sans téléphone (vous le savez peut-être, le short OGARUN n’a pas de poche), sans eau, et le ventre vide, la sortie se prolonge malgré nous. Nous sommes paumés. Les vacances commencent bien.
Notre compagnon qui tire sur la laisse la première heure est à la peine ensuite, cramé. Après 22km nous retrouvons le gîte, assoiffés. La chienne est toujours vivante, ouf.
Pastille termine malgré elle son premier semi. La truffe encore chaude, elle s’endort sur les genoux d’Anne-So pendant que nous prenons notre petit-déjeuner. Chienne de vie.
Si je doutais encore de la nécessité d’avoir une poche sur mes shorts, me voilà convaincu.
Etape 1 de nos vacances : Bagnères de Luchon, au milieu du massif pyrénéen.
L’étape 2 nous emmena plus à l’ouest dans la vallée de l’Ossau, au sud de Pau.
Gros coup de cœur pour cette région. Que c’est beau !
Après la montagne, nous remontons au nord vers le golfe du Morbihan. Etape 3.
Arrivés en Bretagne, je retrouve ce que je suis venu chercher : le contraste de ses paysages côtiers dessinés par le GR34 et de ses forêts de chêne qui jalonnent l'intérieur des terres. Du bleu et du vert plein les yeux.
J’emmène dans ma valise plusieurs prototypes à porter en conditions “réelles et sérieuses”.
Habituellement, j’envoie les produits à tester du côté d’Annecy. Là-bas, ambassadeurs, amis et clients sont nombreux à lever la main pour tester mes échantillons dans les pentes.
Cet été, je m’accorde ce plaisir.
Le programme concocté par Anne-Sophie est copieux. Au total, plus de 30 heures d'efforts en 15 jours. Sans compter les séances de yoga et pilates. De quoi me faire une idée précise de mes futurs développements.
En voici le résumé :
Débardeur 100% mérinos : A l’origine, c’est mon ambassadeur Pierre-Arnaud qui souhaitait porter un débardeur pendant ses courses.
L’idée est bonne mais est-elle économiquement viable ? Un débardeur est une niche et ne sera jamais un best-seller. Et question style, vous avez d’un côté ceux qui n’ont pas la morphologie adaptée (du genre épaules de serpent). Et de l’autre, ceux qui sont trop carrés, et qui ont peur de ressembler aux Village People avec ce truc sur le dos.
Les considérations stylistiques passées, ça donne quoi ?
Cette pièce répond à un nouvel usage dans mon offre.
Sac à eau dans le dos, j’ai apprécié le confort que procure mon débardeur et cette sensation de fraîcheur omniprésente. Les aisselles et la poitrine ne sont jamais en surchauffe et nous avons avec Salomé (styliste de Lemahieu) identifié la bonne largeur d’épaule. Les “bretelles” du débardeur doivent être plus larges que celles d’une sac à eau. Question de confort.
Du côté de Chambéry, c’est le même ressenti pour Pierre-Arnaud qui a testé le débardeur sur un trail de 60km. Validé !!
T-shirt lyocell-mérinos : porté pendant les journées les plus chaudes (35°C) ce nouveau composant répond tout de suite à mes attentes et confirme les premiers tests à Lille. Ce composant mixte garde moins la transpiration et s’il est plus léger d’une quinzaine de grammes par rapport à son cousin 100% mérinos, cette sensation de légèreté s’amplifie encore après plusieurs heures d'efforts. Aussi, j’ai pu constater qu’au séchage ses qualités anti odeur n’avaient rien perdu.. Validé !!
Rappel : sa production est prévue pour octobre.
Short : l’attente est forte (plusieurs remontées clients .. et Pastille). Vous êtes nombreux à vouloir un short muni d’une poche à clés / smartphone. Pour que le prix de ce short reste raisonnable, il sera conçu sans sous-vêtement. C’était donc pour moi l’occasion de le tester avec notre nouveau boxer mérinos en première couche. J’adore.
Pour proposer un style différent du short 2 en 1, il sera nettement plus long. A suivre …
Chaussettes : en montagne l’association chaussures-chaussettes doit être réfléchie. Pour faire du dénivelé sur des terrains exigeants je privilégie des chaussettes avec un peu d’épaisseur. Le pied doit être parfaitement maintenu dans la chaussure et la rigidité de celle-ci sera compensée par un tricot un plus épais aux extrémités (talon et orteils) et sous la voûte plantaire, assurant protection et confort. Les 35% de mérinos garantissent un pieds sec, sans frottements ni ampoules. Haute de 12cm, elle sera adaptée aux chaussures de randonnée en tige haute. Reste à peaufiner son look. Validées !
Deux autres modèles suivront. La première, idéale pour la randonnée, montant à mi-mollet et plus épaisse, en 70% mérinos. Et un troisième modèle pour le ski, tige haute en 100% mérinos.
Tenues vélo : Le fabricant contacté est une PME bretonne qui fabrique pour des équipes professionnelles. Je souhaite tester plusieurs peaux (cette couche à l'intérieur du cuissard qui protège nos fesses). Les pro, qui roulent 15.000 km par an sont des durs au mal. Pour eux, la performance passe avant le confort. Pour un cycliste lambda, le plaisir de rouler passe avant tout par le confort sur sa selle. Aucun compromis possible.
Premier test grandeur nature avec l’ascension du Port de Bales, col mythique des Pyrénées et noté “hors catégorie” par les organisateurs du Tour de France. Je confirme : 19 km à 6% de moyenne, ça pique. Anne-Sophie m’attend au sommet (1755 m) depuis un moment et papote avec un autre cycliste, fraîche comme une fleur. Je ne suis pas très frais, disons mi-cuit.
Le profil de ce col me rappelle celui du Mont Ventoux, que nous allons gravir dans 15 jours pour tester d'autres tenues.
La descente et les paysages sont magiques. Après 3h30 sur la selle, le verdict est sans appel : j’ai mal au cul.
Il va falloir tester d’autres peaux plus confortables. Le projet est prévu pour l’été 2021. Prendre son temps.
Belle rentrée à vous tous et encore merci pour votre soutien au projet !! Bien à vous, j-charles // fondateur
PS : Les traces GPS de nos escapades sont disponibles sur demande.